Dernières nouvelles du Sud
Il ne s’agit pas du Sud chanté par Nino Ferrer. Ni de celui dont chacun rêve à l’approche de l’été ou dans le froid de l’hiver qui ne finit pas.
Non, Sepulveda est parti sur la route, avec son « socio », l’ami photographe Daniel Mordzinski, « deux voyageurs qui voulaient raconter comment étaient les gens de Patagonie », en Terre de feu, tout au sud de l’hémisphère sud.Ils font un portrait d’un monde en voie d’engloutissement, ils vont au devant des gens, les écoutent, leur demandent la permission de les photographier.
Il y a des rencontres superbes, qu’on n’oublie pas, qu’on voudrait avoir faites, qu’on a un peu faites par la grâce de Sepulveda, le conteur chaleureux et généreux.
Il y a ce petit homme improbable qui marche, marche, on se demande vers quel but il est tendu, jusqu’au moment où il a trouvé : le bois dont il fera son prochain violon, car l’homme est luthier.